ARES GALAXY : le meilleur logiciel P2P

Un logiciel de partage P2P BitTorrent et open-source

Ares Galaxy est un logiciel de partage de fichiers en peer-to-peer (P2P) qui peut utiliser son propre réseau en plus de profiter du protocole BitTorrent.

AresGalaxy | Windows

Il permet de publier et de partager très rapidement et très simplement vos fichiers multimédias, comme vos musiques, vidéos, photos, jeux, logiciels, etc. le tout en un seul clic. Les membres du réseau social d’Ares peuvent vous contacter ou vous inviter dans des salons de tchats, ce qui permet de pouvoir se créer un véritable hub mondial de partage de fichiers.

Parce qu’Ares Galaxy utilise le protocole BitTorrent, vous pouvez pré-visualiser le contenu des fichiers avant de les télécharger. Vous pouvez également surfer directement sur le Web depuis le logiciel qui intègre un navigateur basique.

Toute la puissance du réseau Ares consiste aussi en la préservation de l’usage des ressources de votre processeur et de votre mémoire autant que possible. Il est bien évidemment possible de télécharger des fichiers depuis de multiples sources, ce qui permet de grandement améliorer les temps de transfert.

Ares Galaxy en bref

Installer et utiliser Ares Galaxy ne prend que quelques minutes grâce à une installation automatisée et à son interface utilisateur la plus simple possible pour naviguer par la suite dans le logiciel.

Trouver du contenu est aussi simple que de sélectionner l’onglet Recherche, de taper le nom du fichier désiré et de choisir le type de contenu pour aider à mieux filtrer les résultats et accélérer votre temps de recherche. Une fois que vous aurez trouvé ce que vous souhaitez, il vous suffit de tout simplement double cliquer dessus pour lancer son téléchargement.

Ares propose un grand nombre de salons de tchat qui reposent sur un système similaire à IRC. Pour les utilisateurs plus expérimentés, vous pouvez paramétrer tout ce que vous souhaitez, en allant des paramètres proxy à l’apparence du logiciel.

 

interface aresgalaxy
Cherchez et téléchargez musiques, films et logiciels (en respectant le droit de propriété) en quelques clics avec Ares Galaxy.

 

Les principales fonctionnalités d’Ares Galaxy

Voici les fonctionnalités les plus appréciées des utilisateurs d’Ares Galaxy :

  • Recherche avancée : Ares vous permet de chercher tous types de médias et fichiers, comme des fichiers audio ou vidéo, des jeux, des logiciels ou encore des photos.
  • Téléchargement rapide : Ares va toujours tenter de trouver plus de sources et de télécharger vos fichiers depuis plusieurs utilisateurs. Cela peut considérablement améliorer la vitesse de vos téléchargements. Ares fonctionne derrière des pare-feux (firewalls) pour votre sécurité et ne requiert aucune configuration de votre part pour fonctionner ainsi.
  • Lecteur audio/Vidéo intégré : Vous pouvez pré-visualiser vos fichiers audio/vidéo alors qu’ils sont en cours de téléchargement et les organiser dans une playlist dans vos favoris. Ares supporte également Shoutcast pour le streaming de webradio ou de webtv.
  • Salons de tchat : Vous pouvez héberger un salon et/ou joindre les salons déjà disponibles même si vous êtes en plein téléchargement de fichiers.
  • Librairie organisée : Vos fichiers téléchargés sont organisés en catégories dans une section dénommée « librairie ». Vous pourrez ainsi filtrer vos fichiers par types et/ou catégories. Vous pouvez également utiliser l’outil de recherche rapide pour trouver un fichier en utilisant un mot clef ou un terme précis.

 

Comprendre Ares Galaxy et le monde du téléchargement en P2P

Les réseaux Peer-to-Peer : le partage P2P c’est quoi ?

En français, le réseau pair-à-pair est une conception de mise en réseau pour le partage et l’échange de fichiers informatiques, le terme « pair » signifiant alors que chaque ordinateur connecté au réseau peut être à la fois client et serveur, c’est-à-dire qu’il peut autant émettre que recevoir (télécharger/uploader).

L’échange de ces données peut alors se faire par le protocole P2P où chaque ordinateur émet et reçoit les fichiers voulus et/ou à partager avec les autres ordinateurs du réseau. Ces postes connectés au réseau P2P sont alors appelés des nœuds, et chaque nœud du réseau n’est pas défini d’avance mais dans le cadre de nœuds dynamiques dans le cas d’Ares Galaxy.

Ares Galaxy exploite pleinement les possibilités offertes de partage de fichiers par le protocole P2P, ce qui le rend ainsi plus rapide et plus sécurisé de par sa technologie de « super-noeuds » (supernode).

Le monde du téléchargement en P2P avant Ares Galaxy

Le peer-to-peer se fera réellement connaître du grand public avec l’avènement de l’application Emule lorsque les connexions internet haut-débit furent massivement accueillies dans nos foyers.

Le P2P était alors devenu le moyen le plus commun pour télécharger (et donc de partager à son tour en « échange ») des fichiers photo, audio et vidéo. C’est quelques années plus tard que le streaming fit son apparition avec des solutions fiables pour regarder ses films/séries en direct sur internet ou écouter sa musique, mais dans l’attente, ce sont bien les réseaux P2P qui avaient le monopole des partages de fichiers.

Du côté de la musique, Napster était le grand incontournable du P2P jusqu’à sa fermeture ordonnée par la justice à la demande de la RIAA (Recording Industry Association of America) pour son manquement à contrôler le transfert de fichiers « piratés », c’est-à-dire sous droit d’auteur. La fermeture de Napster fut effective en 2001.

C’est en 2002 qu’Ares fut développé en se basant alors sur le réseau Gnutella.

ares réseau de partage
Ares est un réseau P2P décentralisé, ainsi chaque nœud du réseau permet le téléchargement d’une partie des fichiers voulus pour gagner en vitesse de transfert de données et de partage.

Téléchargez vos fichiers en P2P avec Ares Galaxy

Gnutella était le premier réseau peer-to-peer décentralisé, modèle qui fut repris par de nombreux autres réseaux par la suite. Ce n’est seulement que 6 mois après ses débuts que les développeurs d’Ares décidèrent de se baser non plus sur Gnutella mais sur leur propre réseau auquel ils ajouteront la technologie DHT : les tables de hashage distribuées (ou DHT pour Distributed Hash Table) permettent de répartir le stockage de données sur tout l’ensemble des nœuds du réseau Ares, chaque nœud ayant alors la charge d’une partie des données.

Ares devint très vite le plus rapide et le plus performant des logiciels P2P tout en ne possédant aucun spyware, c’est-à-dire aucun logiciel espion ou malveillant qui pourrait vous ennuyer. C’est d’ailleurs ce dernier point qui est souvent le plus apprécié des utilisateurs puisque vous ne rencontrerez pas de publicité envahissante comme cela peut être le cas avec µTorrent.

Ares devint alors dans certains cas le seul logiciel P2P à fonctionner sur des réseaux restreints, comme ceux de certains campus universitaires.

Dès sa version 1.9.0, le partage de données entre 2 nœuds du réseau transitera désormais derrière un firewall (un pare-feu), augmentant ainsi de manière drastique la sécurité des partages de tout le réseau.

Il fut donc un temps où le réseau Ares était très largement débarrassé du souci des faux fichiers et autres fichiers corrompus, en comparaison à un réseau tel que FastTrack qui en était bourré à foison. Quoi qu’il en soit, ce fut dès cette époque qu’Ares Galaxy se fit réellement connaître et devint très populaire.

Ares Galaxy : un réseau P2P sans faux fichier ?

Comme toujours dans le monde des logiciels open-source, la sécurité est de mise et Ares Galaxy ne déroge pas à cette règle. En plus de garantir la sécurité des transferts de par l’utilisation qu’il fait du protocole P2P avec son firewall, Ares Galaxy a toujours mis un point d’honneur à contrecarrer les plans de ceux qui voudraient inonder le réseau de faux fichiers.

C’est dès 2006 que plusieurs groupes anti-piratage travaillant pour le compte de la RIAA (tel que MediaDefender ou encore BayTSP) se mirent en tête d’héberger en masse des faux fichiers musicaux en MP3 sur le réseau Ares.

Pourtant, beaucoup de ces fichiers n’ont jamais été téléchargés une seule fois depuis 2006 ! Les faux fichiers étaient tous hébergés depuis plusieurs ordinateurs disposant d’une bande passante extrêmement forte.

Ces fichiers (étant disponibles en téléchargement rapide) apparurent dans le top des résultats des requêtes des utilisateurs qui s’empressèrent alors de déclarer ces fichiers comme « disposant d’une fiabilité difficile et erratique de l’établissement des connexions ». En d’autres termes, ces fichiers furent immédiatement tagués par la communauté comme « mauvais ».

 

Ares Galaxy fait la promotion des contenus « libres » qui sont téléchargeables gratuitement par quiconque : musiques, films, logiciels, jeux… tous sont du domaine public ou libre de droit puisqu’Ares sert avant tout au partage du savoir et en aucun cas au piratage de contenus protégés

Le logiciel P2P le plus sécurisé et inattaquable par excellence ?

Ares Galaxy étant un logiciel open-source sous licence GNU GPLv2, son code source est bien évidemment disponible au public, tout comme le code source de son réseau ce qui lui évitera d’être poursuivi en justice à de maintes reprises.

Si Napster ou Audiogalaxy disparurent aussi simplement suite à leurs condamnations, c’est tout simplement parce qu’ils utilisaient un réseau P2P semi-centralisé où, si le transfert se faisant bien depuis un utilisateur à un autre, la recherche des fichiers et la gestion de leurs partages se faisaient via un serveur.

Que cela soit causé par une surcharge quelconque, par une attaque informatique ou par décision de justice, ce sont tout simplement les serveurs qu’il suffit de mettre hors service pour faire tomber tout le réseau.

Ares Galaxy possède un réseau en nœuds dynamiques, ce qui veut dire que rien n’est centralisé sur des serveurs afin d’éviter cette fragilité. Ainsi, il devient alors quasi-impossible de faire chuter tout le réseau comme ce fut bien souvent le cas pour les autres réseaux P2P qui n’étaient pas centralisés.

C’est cette fameuse architecture décentralisée de son réseau qui apporte à Ares un énorme avantage… en plus de la fonction « supernode ».

Qu’est-ce qu’un super-nœud sur un réseau P2P ?

Le projet Ares emmena ses développeurs à concevoir très rapidement la technologie « supernode » qui signa alors l’abandon définitif de l’utilisation du réseau Gnutella comme nous le disions précédemment.

Ces supers-nœuds sont en fait des endroits du réseau qui sont choisis de par leur bande passante ou puissance de calcul (soit les principaux facteurs qui agissent sur la vitesse de téléchargement et d’upload).

Si une architecture décentralisée est idéale pour l’intégrité de tout le réseau, il n’en demeure pas moins que la méthode rend la recherche de fichiers particulièrement fastidieuse puisqu’il ne suffit alors pas de simplement chercher sur un serveur.

Ces super-nœuds du réseau sont alors capables de réaliser des fonctions comme l’indexation des fichiers pour permettre des recherches moins « gourmandes » et donc plus rapides.

Ce sont donc ces fameux super-nœuds qui différencient parfaitement le réseau Ares Galaxy des autres comme Gnutella.

salon de chat ares galaxy
Les salons tchat d’Ares Galaxy rappellent un ancien temps où IRC régnait en maître dans le domaine.

Une utilisation agréable et très « communautaire »

Nous ne parlons pas ici de la communauté des logiciels libres en parlant de communauté mais plutôt d’une utilisation de type « réseaux sociaux » d’Ares puisque le logiciel permet en plus du partage de fichier de profiter des fonctionnalités de tchat pour créer et héberger vous-même votre propre salon à la manière d’un salon IRC.

Il s’agit donc encore une fois d’une conception sécurisée puisque décentralisée, ce qui vous permettra de pouvoir créer votre propre communauté pour partager vos fichiers entre vous tout en tchattant depuis Ares Galaxy.

Pour ce qui est de la lecture de vos fichiers, aucun souci là non plus avec le lecteur multimédia intégré (nativement) sur Ares Galaxy.

Vous pouvez donc discuter par tchat tout en écoutant votre musique préférée, alors que vous téléchargez et partagez d’autres films et musiques avec vos communautés, le tout en un seul logiciel.

Différents concepts et philosophies d’un réseau P2P « libre »

Une très forte notion de « vie privée » pour son réseau P2P

Les logiciels peer-to-peer continuent de connaître une extrême popularité ces dernières années, avec des estimations de la « population P2P » de l’ordre de plusieurs millions de postes (et donc de personnes) sur les différents réseaux tels que Gnutella, eDonkey/eMule et bien évidemment Ares.

Toutefois, des résultats de recherches académiques ont pu pointer du doigt plusieurs faiblesses en ce qui concerne le respect de votre vie privée de la part de 2 logiciels P2P très populaires…

Les chercheurs ayant étudiés les protocoles Gnutella et eMule ont pu mettre en évidence des faiblesses de ceux-ci qui sont malheureusement assez courantes. Les utilisateurs de certains logiciels de partage P2P (eMule et Gnutella en l’occurrence) sont sujets à la surveillance de leurs activités en ligne.

Ces clients (au sens « client/serveur ») peuvent en effet être suivis et surveillés en fonction des adresses IP, noms de DNS, version du logiciel utilisé, fichiers partagés, requêtes envoyées et reçues.

Cela peut paraître extrêmement surprenant, mais le protocole eMule par exemple n’apporte pas de garantie réelle vis-à-vis de la vie privée de ses utilisateurs, même si son protocole P2P reste pourtant décentralisé.

Vous ne rencontrerez pas ce type de faiblesses avec Ares Galaxy. Votre vie privée sera préservée avec Ares Galaxy, ce qui n’est pas toujours le cas avec d’autres gros réseaux P2P grand public

Le partage anonyme en P2P avec Ares Galaxy

Ces dernières années, l’intérêt du public pour les systèmes P2P n’a cessé de croître pour diverses raisons qui sont bien souvent liées au désir de profiter d’un système de partage de fichier qui ne laissera aucune trace sur son réseau et qui permettrait de révéler une identité (pour éviter des actions en justice par exemple).

Il est également à noter que la méfiance du public envers leurs gouvernements tend à se généraliser à notre époque de la surveillance globale (et de masse) en plus des très nombreuses attaques en justice à l’encontre de bloggers.

Plus que jamais, la notion d’anonymat est fondamentale en partage P2P (et est même indissociable du domaine pour le public). Ce besoin d’anonymat peut s’expliquer par le désir de partager des fichiers considérés comme illégaux et c’est évidemment la première raison qui peut vous venir en tête, pourtant les gens désirent l’anonymat également pour :

  • éviter la censure à une échelle locale ou nationale
  • protéger sa vie privée pour se prémunir du tracking de ses activités
  • partager des fichiers qui sont légaux mais qui peuvent être particulièrement incriminants ou embarrassants (respect de la vie privée)
  • se protéger de demandes de rançons, de fuites non-officielles ou d’activistes ne croyant pas en la restriction de la distribution du savoir et de l’information en général (non-respect de la vie privée pour un partage « libre » à 100%)

C’est pour toutes ces raisons qu’Ares Galaxy se démène version après version pour vous apporter le meilleur niveau de sécurisation possible, garantir votre anonymat et donc préserver votre vie privée.

Si le public est très intéressé par la technologie du « P2P anonyme », cela n’est pas sans compter sur certaines organisations gouvernementales : l’US Navy fut la première à créer ce qui deviendra l’origine de l’architecture du routage anonyme en « oignon »  qui mènera au développement du réseau Tor, plus tard repris par l’organisation à but non-lucratif « The Tor Project ».

Tout comme le réseau Tor, le réseau Ares dispose de la technologie DHT permettant le routage anonyme en oignon et pourtant c’est ce premier qui est le plus célèbre en étant synonyme de termes comme darknet, darkweb ou encore deepweb.

Quelles différences entre darknet, darkweb et deepweb ?

Le darknet est un terme générique qui décrit les portions d’internet qui ne sont pas conçues pour être ouvertes au public, comme les réseaux cachés. Le darknet est donc un terme bien souvent associé à la partie chiffrée (« cryptée ») d’internet qu’est le réseau Tor.

Le darkweb quant à lui est le contenu du World Wilde Web qui existe sur les darknets, les réseaux relais qui utilisent internet, mais qu’à condition d’utiliser un logiciel, une configuration ou de disposer d’autorisation d’accès spécifique.

Par définition, le darkweb est donc tout le Web qui n’est pas indexé par les moteurs de recherche comme Google et est une partie mineure du « deep web ».

Le terme deepweb est encore bien plus générique en étant appelé également le « Web invisible » ou le Web caché.

Puisque les communautés du réseau P2P d’Ares sont anonymes et non-indexées, Ares est une constituante du darkweb (et donc du darknet) et par conséquent du deepweb.

D’autres types de réseaux anonymes comme I2P

Tout comme les réseaux P2P conventionnels, les réseaux P2P anonymes peuvent implémenter un réseau de type « opennet » ou de type « darknet » nommés le plus souvent réseau « friend-to-friend », mais si Ares Galaxy est un client P2P déjà très bien sécurisé, il ne fait pas partie de cette catégorie de réseaux.

A noter également qu’il existe également un réseau nommé I2P (pour « Invisible Internet Project ») qui consiste en un réseau anonyme auquel l’on a ajouté une couche logicielle (de type réseau overlay) afin d’envoyer des données de manière anonyme et sécurisée par un chiffrement qui se fait de bout en bout.

Ares Galaxy ne propose pas de chiffrement, cependant il existe des solutions tierces (mais parfois payantes comme c’est le cas avec « AresDecrypter ») qui permettent de crypter et décrypter les fichiers .dat d’Ares Galaxy ainsi que ses clés de registre ou les téléchargements incomplets.

Comme toujours dans le monde de l’open-source, il existe des solutions à vos besoins mais l’utilisation de systèmes P2P comprenant le chiffrement de vos fichiers multimédias (qui, certes, rend très compliqué l’identification de leurs contenus) est la plupart du temps relativement longue en raison justement du chiffrement/déchiffrement mais également du fait du petit nombre de membres sur ces réseaux ayant pour réputation (à tort très certainement) de se servir du chiffrement pour l’échange de fichiers illégaux.

Ce n’est pas le cas d’Ares Galaxy qui se veut exemplaire dans son discours, sa neutralité, sa sécurisation mais également avec sa rapidité, le chiffrement de bout-en-bout n’étant donc actuellement pas implémenté de base au logiciel.

Des clients BitTorrent alternatifs à Ares Galaxy pour utiliser le réseau Ares

S’il faut bien dissocier le réseau Ares en BitTorrent du logiciel Ares Galaxy (le « client »), il est possible d’utiliser un autre logiciel que ce dernier pour accéder à ce premier. Vous pouvez ainsi vous connecter au réseau Ares avec :

Warez P2P

Sorti en janvier 2004, l’éditeur de ce logiciel se targuait d’être un logiciel P2P plus rapide que ceux utilisant les réseaux Kazaa et Gnutella en ayant implémenté une architecture en essaim pour un téléchargement multi-source, mais aussi d’être sans spyware et d’être bien plus complet que les autres logiciels de partage.

Il possédait dès ses débuts un système de salon de tchat qui pouvait se connecter avec tous les clients P2P du réseau Ares.

Conçu dans le but totalement assumé de partager sur son propre réseau des fichiers piratés ou  malveillants comme des spywares et adwares, plusieurs utilisateurs rapportèrent qu’un adware était présent (au moins) dans la version gratuite de Warez P2P.

Le propriétaire du réseau déclara en décembre 2016 être le 3ème plus grand réseau décentralisé du monde, avec un réseau atteignant 1,5 million de connexions simultanées d’utilisateurs du monde entier.

Avec un nom aussi explicite que Warez P2P (warez étant le terme désignant des contenus numériques protégés par des copyrights mais partagés sans reverser de droits d’auteurs, ou autrement dit par abus de langage des fichiers « piratés »), il fut compliqué de résister aux foudres de la puissante RIAA et c’est en 2008 que les développeurs du sites abandonnèrent le support de ce client P2P à l’histoire pour la moins surprenante.

Warez P2P étant très largement « copié » sur le client Ares Galaxy, c’est évidemment ce dernier qui est aujourd’hui préconisé comme alternative à Warez P2P, ce qui est pour le moins ironique.

ares galaxy pirate
A utiliser un logiciel de pirates, il fallait s’attendre à remettre totalement en cause le respect de sa vie privée : un adware se glisse dans Warez P2P et l’alternative à l’alternative est ironiquement Ares Galaxy.
giFT : Les clients P2P utilisant le deamon giFT, tels que KCeasy pour Windows ou Poisoned pour Mac OS X peuvent se connecter au réseau Ares en plus des réseaux OpenFT et Gnutella. Le développement du noyau de ce deamon fut abandonné en 2004.

 iGotcha : Ce client P2P vous permettra de vous connecter aux tchats du réseau Ares et fonctionne sous Mac OS X.

 jAres P2P : Ce logiciel est toujours en développement et est un projet open-source. Il permet bien évidemment de se connecter au réseau Ares et sa particularité est d’être codé en langage Java.

Galaxy SpeedUp et Turbo Booster : Ces deux logiciels ne sont pas des clients BitTorrent permettant de se connecter au réseau d’Ares, mais ils permettent (en théorie) d’augmenter la vitesse de téléchargement d’Ares Galaxy. Nous vous déconseillons l’utilisation de tels logiciels, addons ou modifications qui peuvent provoquer de graves failles de sécurité et compromettre le maintien de votre vie privée.

Le partage P2P est-il illégal ?

Puisque le partage P2P n’est qu’une conception de mise en réseau pour le partage de fichiers, le P2P est absolument légal tant que vous ne téléchargez pas de fichiers « illégaux », et par illégaux l’on entend surtout « piratés ».

Ares Galaxy est absolument idéal pour le monde de l’entreprise afin de permettre le partage de fichiers au sein de groupes de travail. Le partage étant très sécurisé, il est un outil extrêmement sûr.

N’oublions pas également les nombreuses possibilités qu’offrent les salons tchat : tout est réuni pour permettre un travail collaboratif plus efficace. Pourtant, dès que l’on cite le domaine du peer-to-peer, tout le monde pense aux « téléchargements illégaux » de musiques, films, séries, jeux ou de logiciels.

Deux logiques s’opposent avec d’un côté des entreprises le plus souvent liées aux industries du cinéma et de la musique et de l’autre des personnes s’identifiant d’elles-mêmes comme « pirates ».

La culture pirate (et la culture hacker) n’est alors plus limitée au simple usage que l’on peut faire d’internet ou d’un logiciel P2P puisque elle devient l’expression de résistances et de contournements de règles économiques et politiques.

La culture pirate pourrait se définir comme un ensemble de connaissances et de compétences utiles à l’utilisation de technologies informatiques et de partages de contenus numériques sans reconnaissance ou allégeance à une quelconque forme d’autorité (particulièrement si elle est institutionnelle) qui contraindrait d’une quelconque manière ces pratiques.

La thématique du téléchargement de « musiques piratées » était déjà connue du public par la médiatisation d’utilisations frauduleuses de graveurs CD-ROM (devenus grand public), le P2P sera très rapidement associé au terme « téléchargement illégal »

On ne peut nier que les réseaux P2P ont à leurs débuts été de formidables lieux d’expression (décentralisés) où l’on a pu observer l’émergence de la « créativité hacker » et la diffusion autonome de contenus sur internet. Le Web se nomme également en français « la toile », telle la toile de l’araignée ou chaque poste est connecté à un autre.

En réalité, il n’y a rien de plus centralisé que le Web grand public (qui serait un Minitel 2.0) et le P2P changea la donne en permettant à des utilisateurs d’internet de se connecter entre eux sans avoir à passer par des serveurs appartenant le plus souvent à des entreprises ayant leurs propres intérêts.

Aujourd’hui, les gouvernements mettent en avant des offres marchandes via des plateformes qui proposent bien souvent des abonnements. Il existe pourtant une autre alternative qui est de se tourner vers des logiciels et œuvres libres qui respectent les droits d’auteur et libèrent leurs codes sources.

On pourrait alors parler de la culture du « partage libre » ou du « partage non-commercial », ce qui serait bien plus productif que de stigmatiser tous les échanges P2P.

Le terme de pirate reste bien ancré dans l’imaginaire collectif, mais aujourd’hui les moyens techniques permettant des communications sécurisées et anonymes sont plutôt accolés au thème du terrorisme. Pourtant, le P2P s’est révélé être un média unique à la suite d’énormes catastrophes tels que le 11 septembre ou suite à l’énorme tsunami qui frappa l’Asie du Sud en 2005 : les réseaux P2P furent pris d’assaut pour diffuser et/ou consulter des témoignages vidéos ou avis de recherches de proches disparus.

Le P2P permet de relier les humains et donc de les rapprocher, Ares Galaxy n’étant finalement rien d’autre qu’un outil efficient (la répartition des charges CPU/mémoire/bande passante dans les super-nœuds le prouve), sécurisé et anonyme d’un réseau peer-to-peer. C’est pour toutes ces qualités qu’il reste encore aujourd’hui le meilleur logiciel P2P à télécharger gratuitement.

AresGalaxy | Windows